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Avril 2005 La question que pose cette toile du Douanier Rousseau est de savoir si le peintre et son modèle pourront un jour se rencontrer autrement qu'à l'image des deux barrières qui se poursuivant de manière impossible ?
Cette représentation d'un espace paradoxal pourrait être surmontée en supposant que la ligne continue des traverses représente la ligne d'horizon, tant il est vrai que les fuyantes des bases des troncs et des piquets de droite se rejoignent sur la traverse, légèrement au-dessus du chapeau du peintre. Tant il est vrai aussi que la traverse de droite semble jaillir de l'oeil du modèle, pour en faire la ligne d'horizon de ce personnage. Malheureusement, la ligne de faîte des feuillages tend à renier ce désir de tridimensionnalité, qui, par sa rectilignité (l'alignement des directions des fuyantes supérieures des deux rangées d'arbre) renie la profondeur que la base des troncs s'efforçait de mettre en place. De mon coté, je me suis bêtement contenté de plagier ce détail intelligent d'une peinture dite naïve, pour produire une série de barrières, dont un exemplaire est visible ci-dessous (voir le dessin).
Reproduit dans :
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