![]() |
|||||||
![]() |
|||||||
![]() |
|||||||
|
|||||||
Avril 2007 Avec cette toile, nous allons aborder une autre facette des incohérences spatiales du Douanier Rousseau. Et comme nous ne pouvons rien cacher au spécialiste des ratés de la représentation spatiale que vous êtes devenus en parcourant avidement les textes de ce site, nous avons là, bel et bien, une belle et bonne superposition inversée, troisième et ultime catégorie plastique pouvant donner lieu à impossibilité.
Mais à la différence de ces civilisations qui se contentaient d'une simple ligne de base pour évoquer le sol, nous voyons maintenant la surface herbeuse de la terre. C'est en cela que nous devons plutôt parler de superposition inversée. Sur cette peinture nous pourrions en effet plaquer la Tripoutre à superposition inversée (ci-dessus à droite). Trois éléments sont nécessaires pour constituer une Tripoutre: nous avons le paysan, sa vache, et le sol qui vient prendre la place de la poutre horizontale qui pourrait paraître manquante. Aux deux "extrémités" de ce sol qui s'éloigne en oblique, deux poutres se dressent à la verticale : la vache et le paysan. Mais en dépit de leur éloignement et de leur verticalité, la bras du personnage est recouvert par la patte de l'animal. Pourquoi en ce cas ne pas parler d'une simple Tripoutre ? Tout simplement parce que nous ne pouvons décider si ce bras est en contact avec la patte ou si il est situé plus loin en son arrière. Nous avons là un phénomène identique à la figure impossible présentée ci-dessus : nous ne pouvons évaluer la position exacte de la barre recouverte, barre qui pourrait tout autant être en contact qu'éloignée de celle qui la recouvre. La raison de cette incertitude dans l'impossibilité est simple : une fois la frontière de l'impossible franchie, une fois passé dans l'au-delà de la Tripoutre des Penrose, tout redevient possible : la totalité du possible s'offre de nouveau à vous !
Peinture visible à :
ICONOGRAPHIE
|
|||||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |