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Bien que l'escalier vénitien précédent puisse paraître exceptionnel, les vues urbaines équivoques sont légion. Ainsi, pas très loin du musée parisien consacré à un célèbre peintre espagnol qui n'arrêtait pas de massacrer les formes, vous pourriez, en cherchant bien, retrouver cette vision aplatie d'un chevet d'église arménienne.
Un troisième point de vue, qui confirme une deuxième fois l'écart existant entre le mur jaune et le mur lépreux, met en place un second alignement équivoque. Cette fois, c'est la corniche du mur jaune qui se retrouve alignée à la pente de la toiture de l'église. Mais les conséquences plastiques de ces deux alignements continus sont bien différentes. Alors que le premier alignement aplatissait l'espace réel en reniant l'échelonnement normal des plans dans la profondeur, le second modifie l'orientation des plans. Ici, la corniche et la pente du toit semblent suivre une même orientation alors que nous savons pertinemment qu'e ces deux éléments sont placés dans des plans disposés à l'orthogonale.
En cela, la première photo pourrait tout autant relever du contact ambigu en ce que ce principe plastique remet habituellement en cause l'échelonnement de plans, plans qui sont séparés dans la réalité. Cette dernière photo modifie, quant à elle, l'orientation de plans dont nous avons la certitude qu'ils sont conjoints et orientation qui est la conséquence habituelle de l'utilisation d'un alignement équivoque.
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