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Un Felice Varini ou un Georges Rousse seraient-ils passés en cette rue du vieux Budapest pour nous faire croire à la présence d'un parallélépipède, qui, perçu en plongée et soulevé au-dessus du sol par des montants métalliques, viendrait faire prendre conscience à nos sens enfin réveillés qu'un escalier est somme toute et avant tout un plan incliné qu'à certains moments, nous sommes amenés à gravir et, à d'autres, conduits à descendre.
Malheureusement, la poutre linéaire est toujours là, plus présente que jamais en ce que sa longueur s'est accrue. Ainsi, nous percevons mieux son volume et sa direction et découvrons de nouveaux poteaux. Seuls les tracés noirs supérieurs placés au-delà de la porte n'ont rien d'un volume porté sur des pieds. Il se pourrait donc bien que nous soyons vraiment en présence de l'anamorphose d'un artiste bulgare qui se serait permis de brasser sa peinture afin de peindre des tracés noirs sur les différents supports horizontaux, verticaux et même courbes (en ce qui concerne la gouttière) de cet environnement architectural vieillot et vieilli.
Reprenons alors encore du champ, afin de mieux comprendre ce qui nous échappe. Et c'est là qu'enfin un détail apparait pour nous confirmer la présence de deux rampes métalliques des plus classiques placées de chaque coté de cette volée de marches. En bas à gauche de la photo, la ligne oblique médiane de la soi-disant poutre se divise pour laisser enfin apparaître la barre, jusqu'ici masquée, de la rampe éloignée. Nous avons donc bien là deux rampes distinctes et distantes, qui, par l'effet de la superposition équivoque de certains de leurs éléments, pouvaient laisser croire à la présence d'une poutre métallique réelle ou de sa projection anamorphosée.
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