![]() |
|||||||||
![]() |
|||||||||
![]() |
![]() |
||||||||
|
|||||||||
FIN DES PHOTOS AUX SUPERPOSITIONS ÉQUIVOQUES D'ORIENTATIONS. Voici maintenant quelque chose d'assez rare : un Vasarely méconnu, trouvé par hasard dans un musée hongrois de la capitale. Tout le monde reconnaîtra ici la patte du maître : cette manière unique de laisser croire à de la profondeur là où il n'y a que platitude. Car, ne vous y méprenez pas : en dépit d'une perspective linéaire surjouée et des valeurs utilisées pour exprimer l'ombre et la lumière, cette oeuvre de jeunesse, rappelant certains dessins à l'encre de l'artiste, est plane. Il n'en reste pas moins que les lamelles de cette construction métallique présentent une légère obliquité qui font que la profondeur totale de ce bas-relief doit avoisiner les deux ou trois centimètres. Mais cela est bien peu lorsque nous comparons la réalité matérielle de ce travail avec la concavité suggérée par l'artiste. Pourtant, quelque chose vient troubler le bel ordonnancement de cette profondeur illusoire : les quatre points répartis dans la bordure du cadre ne s'accordent guère avec le tracé linéaire et fuyant de l'ensemble. En me penchant vers le sol, visible dans le coin inférieur droit, j'ai dû me rendre à l'évidence : nous avons là quatre vis qui ne servent pas tant à fixer l'oeuvre métallique au mur qu'à faire tenir la grille d'une bouche d'aération.
|
|||||||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |