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ANALYSE : "Croquis B4 du tableau 28 " Ainsi, à nous tourner maintenant vers la figure B3, nous voyons que le contact au sol et celui entre éléments effectuent un même travail, qui consiste à échelonner les trois volumes de la gauche vers la droite dans la profondeur de l’espace. Avec cette figure, l’ambiguïté ne naît donc plus d’un conflit des contiguïtés, mais provient de l’opposition entre l’alignement des sommets, qui tend à placer les barres sur un même plan frontal face au spectateur, et les deux contacts qui suggèrent leur éloignement progressif. L’alignement horizontal équilibre alors les deux contacts qui, exceptionnellement, poursuivent tous deux un même but. Afin de mieux percevoir cette répartition des rôles, il suffit de cacher successivement la partie haute et basse de la figure. À masquer de la main la moitié supérieure des volumes, nous croyons à leur contact, tandis qu’à masquer la moitié inférieure, nous imaginons leur séparation. Il en est de même avec la figure B4, qui offre une troisième direction d’alignement. Là encore, les deux contacts affirment la contiguïté des volumes, tandis que l’alignement oblique des côtés de leurs sommets, qui évoquent des fuyantes, tend à les échelonner en les séparant dans la profondeur de l’espace. Là encore, il suffit de cacher successivement les deux moitiés de la figure pour se convaincre de cette nouvelle répartition des rôles et du conflit qui oppose l’alignement aux deux contacts. Que penser de tout cela ? Hormis les trois principales directions de l’alignement dont nous aurons à reparler, une logique semble se dessiner dans les rôles respectifs de chaque type de relation. Ainsi, nous constatons sans surprise que le contact entre éléments joue le jeu de la contiguïté des volumes. En revanche, le contact au sol, que nous avions jusqu’ici l’habitude d’associer à la séparation, apparaît parfois (fig. B3 et B4) comme facteur de contiguïté. En ces occasions, le contact au sol ne jouant plus le rôle qui lui était traditionnellement dévolu, l’alignement prend en charge la séparation, afin de faire naître le conflit spatial et s’opposer à cet insolite accord des contiguïtés. Il apparaît ainsi que l’alignement peut tout autant servir un des contacts, que s’opposer à eux. Mais, dans le deuxième cas, l’autonomie nouvellement acquise par l’alignement pose un problème à notre classification. En faisant jeu égal avec les contacts, l’alignement veut que nous ne sachions plus ranger avec certitude ces figures dans une catégorie de l’équivoque plutôt que dans l’autre. Pour lors, et dans l’attente d’une résolution de cette énigme, par l’étude des figures à alignement équivoque, nous allons aborder la dernière rangée du tableau.
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