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Figures ambigues par contact équivoque, 2.



MES FIGURES AMBIGUËS PAR CONTACT ÉQUIVOQUE 2

Le tableau 28 est la suite du tableau 27 en ce qu'il continue le recensement des contacts équivoques des carnets de croquis. Une différence est pourtant à noter : les deux dernières rangées présentent des figures où les alignements viennent contrecarrer l'équivocité des contacts. Nous avons là des images où l'alignement des volumes sur des lignes frontales ou fuyantes entre en conflit avec le contact apparent et supposé des blocs. Ainsi, en ce tableau la plupart des alignements aplatissent l'espace tandis que le contact l'approfondit.
À regarder la figure C3, nous voyons que l'alignement horizontal de la base et des sommets des blocs, qui tend à les poser sur un même plan à une même profondeur, contredit les contacts successifs de leurs arêtes verticales, qui échelonne graduellement leur masse vers le lointain. Mais, ce mécanisme n'est pourtant pas unique et universel. La figure B4 procède autrement. L'alignement gauche des sommets des trois blocs tend à les échelonner dans la profondeur de l'espace en les séparant, tandis que le contact de leurs arêtes verticale les éloigne dans une direction légèrement différente en les accolant de la gauche vers la droite.

Les deux figures supérieures échappent à cette problématique. L'Escalier équivoque (figure A1) est à comparer avec un escalier impossible précédent (fig. A4, tableau 8); En comparant ces deux dessins, nous voyons que la présence d'une nouvelle ligne (l'arrière du sommet de la marche supérieure) suffit à nous faire passer de l'impossible à l'ambigu. La présence de cette ligne permet de rompre le contact auparavant obligé qui liait le sommet de la marche à l'autre coté du précipice. Nous pouvons maintenant imaginer une coïncidence de lignes, qui, sous cet angle précis, alignerait et confondrait le sommet de l'escalier avec le bord opposé de la faille sans qu'il y ait contact.
De même, nous pouvons comparer la figure A2 du tableau présent avec la
figure B4, tableau 27. Alors que celle du tableau 28 ne peut être construite si nous acceptons la totalité des contiguïtés des volumes, celle du tableau 27 peut parfaitement souder ses blocs pour aboutir à une construction en trois dimensions. L'ambigu possible/possible de la figure précédente diffère de l'alternative impossible/possible de la figure présente. Alors que la première nous demande de choisir entre deux situations possibles : l'éparpillement au sol des blocs ou une contiguïté qui les élève dans les airs, la seconde nous accorde un tout autre choix : disperser encore une fois au sol ou croire à une réunion qu'un examen logique des contiguïtés révèle irréalisable.

 

 

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