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"Croquis A1 du tableau 28 "
À une ligne près, l’Escalier au bord de la falaise (fig. A1) reprend le dessin de l’Escalier au bord de la falaise précédent, qui était une figure impossible par faux contact. Cette ligne, qui transforme un contact incohérent en contiguïté équivoque, supporte à elle seule le passage de l’impossible à l’ambigu. Son absence dans l’Escalier impossible, qui laissait croire à la continuité de la marche supérieure avec la partie du sol située à sa gauche au-delà du ravin, permettait d’assurer la fermeture de la figure. En reliant deux plans horizontaux situés à un même niveau, par un plan incliné, cette fermeture donnait lieu à une articulation impossible. Bien que la présence de cette ligne dans cet Escalier équivoque n’interdise pas cette première interprétation, elle en autorise une autre. En effet, nous pouvons maintenant supposer une coïncidence visuelle de contiguïté : l’escalier posé sur la partie droite du sol ne rejoindrait pas la partie gauche de la faille, mais viendrait seulement, par un hasard malencontreux du point de vue, se placer au même niveau. C’est ainsi que nous obtenons une nouvelle figure impossible-possible par contact équivoque.
Pour une analyse plus récente (fin 2011) et beaucoup plus complète de cet escalier, voir la page consacrée aux Escaliers impossibles personnels.
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Cliquez sur ce lien pour découvrir la double page du carnet où figure ce croquis. En feuilletant le carnet vers l'avant ou vers l'arrière, vous pourrez découvrir des variantes, qui, en tant que variantes mineures, n'ont pas été intégrées aux tableaux de la classification, et n'ont donc pas donné lieu à analyse.
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