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ANALYSE : "Croquis B2 du tableau 33 " Mais, la ressemblance ne s’arrête pas là, puisque ce volume est, à la manière de la Monopoutre aplatie, une figure impossible-possible. En effet, si nous acceptons simultanément le plat et le plein, nous contemplons une figure impossible, tandis qu’à envisager un point de vue particulier sur un volume tronqué, nous obtenons un volume possible au sommet sectionné en oblique. La succession d’une vision impossible et d’une interprétation possible, nous fait donc revenir aux figures impossibles-possibles. Mais, cette successivité des visions est déséquilibrée, puisqu’un alignement partiel suffit à produire un aplatissement total. En effet, la continuité illusoire de deux lignes parvient à nous faire douter du rendu volumétrique opéré par les cinq autres. Pire encore, cette continuité pourrait, mais sans doute avec moins de succès, être obtenue dans la réalité en observant un volume tronqué sous un angle de vision précis et unique. En fait, nous pouvons supposer que la faible probabilité d’obtenir dans le réel ce point de vue particulier sur un volume tronqué, nous conduit à voir de l’impossible en cette image. Pourtant, la prégnance de cet alignement dessiné nous conduit encore à reposer la question précédente : avons-nous une équivocité partielle des contours ou des surfaces ? Il serait tentant de parler d’une équivocité partielle des contours puisqu’à observer la matérialité plastique de l’image, seules deux lignes placées dans une continuité illusoire suffisent à produire l’ambiguïté de la figure. Au point que nous verrions un volume possible et tronqué si cette continuité était un tant soit peu modifiée, pour devenir anguleuse dans un sens ou dans l’autre. Mais, si ces deux lignes sont bien à l’origine de l’ambiguïté, d’autre éléments plastiques sont atteints, qui, de gré ou de force, n’en participent pas moins à l’équivocité. Nous avons en effet constaté une modification de l’orientation et de l’échelonnement des surfaces. Ainsi, lorsque nous regardons ce volume comme étant impossible, le sommet de ses côtés est perçu frontalement, alors que leur base semble fuir. Là, nous nous éloignons du conflit des contours, pour atteindre à un conflit partiel de surfaces, puisque ces dernières subissent une torsion qui les rend à la fois fuyantes et frontales. C’est en cela que nous aurons à classer ces figures dans la catégorie des alignements équivoques partiels de surfaces.
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