|
|||||||||
![]() |
|||||||||
![]() |
![]() |
||||||||
|
|||||||||
ANALYSE : "Croquis C3 du tableau 34 " Comment expliquer cette préférence de la perception humaine pour l’échelonnement en profondeur sur un plan horizontal ? Car, un espace tridimensionnel cohérent joue tout autant de la hauteur, que de la profondeur et de la latéralité. À l’intérieur de ces trois dimensions, il semble pourtant que la perception tende à disposer les éléments sur un plan horizontal unique, pour leur attribuer une hauteur commune, tout en laissant libre cours à leur position latérale et en profondeur. Une explication simple peut être donnée à cette situation apparemment complexe. La problématique de la vision humaine consiste principalement à évaluer la distance des êtres et des choses à la surface de la terre, ou des plans horizontaux que nous y construisons. Ainsi, pour prendre le crayon ou la gomme sur le bureau où je suis en train d’écrire, il me suffit d’évaluer leur éloignement latéral ou en profondeur, puisque leur hauteur uniforme dans l’espace m’est déjà donnée par le plateau du meuble. En fait, le nombre trop peu important d’éléments volants que nous avons à distinguer, relégue les mécanismes susceptibles d’évaluer la hauteur par rapport au plan du sol au second rang. Les informations, qui concernent la lecture de la profondeur et de la latéralité de l’espace, subiraient donc un traitement prioritaire. Pour conclure, force nous est de constater la singularité d’une série, qui a résisté à l’analyse. Les difficultés que nous avons rencontrées sont dues au fait que ces images combinent les caractéristiques d’une figure unique complexe, l’arche, avec celles d’une figure multiple, grâce au cube qui lui est associé. Pour cette raison, nous retrouvons là des conflits émanant de catégories différentes. Ainsi, à l’intérieur de l’arche, un premier conflit impossible oppose la hauteur d’une pile à son éloignement en profondeur. Les relations internes de cette figure unique complexe sont alors remises en question, et cela dans l’espace qu’elle vient de générer par son articulation. Mais, le cube nous fait ensuite hésiter entre ses trois positionnements possibles : en arrière, au niveau, ou en avant de l’arche. Là, nous atteignons à l’équivoque d’une figure multiple, qui porte sur les relations externes d’éléments n’ayant d’autre rapport que leur situation commune à l’intérieur d’un espace neutre, extérieur et autonome. Et si nous privilégions la position médiane du cube, c’est qu’un a-priori incontrôlable, nous pousse à imaginer un sol, ou tout au moins un plan horizontal imaginaire, pour y disposer à une même hauteur les éléments qui s’offrent à nos yeux. Voilà, après en avoir terminé avec ces figures hybrides, nous allons aborder les figures multiples.
VOIR LE CARNET |
|||||||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |