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ANALYSE : "Croquis C1 du tableau 17 "

Ce croquis présente une figure retournable et sa version renversée, nous épargnant ainsi l’effort de tourner la feuille. Nous voyons ainsi qu'une figure, qui paraissait impossible dans un sens, semble possible dans l'autre.

Cette image fait partie du tableau n°17 consacré aux figures retournables, et qui cherche à montrer que l’ambiguïté du contact au sol est commune aux trois catégories de faux recouvrement. Le premier point commun à ces figures venant d’horizons différents est la fermeture nécessaire à la réalisation de l’impossible, fermeture que la Tripoutre de Penrose illustrait de manière évidente et exemplaire. Mais, la fermeture des figures ouvertes est moins évidente, qui dépend de la quantité de leurs éléments. Ainsi, alors que le contact au sol suffit à fermer le faux contact d’une figure unique, les figures multiples par superposition inversée ou contact équivoque doivent encore y associer le contact entre éléments, afin d’assurer leur bouclage. Mais, à chaque fois et dans tous les cas, le contact au sol est l’élément déterminant sur lequel tout repose, puisque sa présence est nécessaire pour que certaines figures commencent à produire de l’impossible. Le deuxième point commun réunissant les figures de ce tableau, est la capacité qu’elles ont à redevenir possibles lorsqu’elles sont retournées. Le renversement à 90 ou 180° de leur dessin entraîne immanquablement leur retour au possible. Puisque ces figures redeviennent possibles en l’absence du sol, nous avons la preuve que son contact est déterminant. En cela, nous pouvons parler du rôle ambigu du contact au sol.

A travers ces figures, issues de trois catégories de faux recouvrements, nous comprenons mieux l’importance déterminante du sol, et pouvons apprécier les ambiguïtés particulières de son contact. Mais, le contact au sol est le résultat d’une interprétation sémantique de l’image. En effet, la représentation du sol étant absente, son contact doit être déduit d’un autre élément plastique. Nous devons donc rechercher ce qui, dans une organisation plastique, nous fait dire que nous avons le sentiment du contact au sol des volumes. À suivre cette voie, nous recherchons les bases des volumes. Malheureusement, les véritables bases sont des surfaces invisibles à nos yeux, qui, en tant que reconstructions mentales de l’image, ne peuvent jouer le rôle d’élément plastique inducteur du contact. Ainsi, seules les lignes frontales des bases des volumes dirigent notre lecture, et leur positionnement suffit à suggérer le contact au sol des volumes dont elles font partie.

 

 

VOIR LE CARNET

Cliquez sur ce lien pour découvrir la double page du carnet où figure ce croquis. En feuilletant le carnet vers l'avant ou vers l'arrière, vous pourrez découvrir des variantes, qui, en tant que variantes mineures, n'ont pas été intégrées aux tableaux de la classification, et n'ont donc pas donné lieu à analyse.

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