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Ce tableau recense les dessins du corpus qui juxtaposent une figure retournable et sa version renversée, nous épargnant ainsi l’effort de tourner la feuille ou l'écran de l'ordinateur. Ce tableau cherchait à prouver que l’ambiguïté du contact au sol concernait les trois catégories de faux recouvrements. Ainsi, la rangée supérieure présente des figures retournables qui ressemblent à des faux contact, celles de la suivante évoquent des superpositions inversées, tandis que les dernières peuvent faire penser à des contacts équivoques. Mais toutes ces figures ont vu leur classification première malmenée pour devenir in fine des alignements équivoques. Un premier point commun réunit ces figures, qui hésitent entre l'impossible contiguïté de leurs éléments et leur possible séparation : la fermeture nécessaire à l'hypothèse de l’impossible. Si le contact au sol suffit à fermer une figure unique (A1 et A2), les figures multiples doivent encore y associer le contact entre éléments, afin d’assurer leur bouclage (C2). Mais, à chaque fois et dans tous les cas, le contact au sol est l’élément déterminant sur lequel tout repose, puisque sa présence est nécessaire pour que certaines figures commencent à produire de l’impossible. Un deuxième point commun réunit encore ces figures : la capacité qu’elles ont à redevenir possibles lorsqu’elles sont retournées. Le renversement à 90 ou 180° de leur dessin entraîne immanquablement leur retour au possible. En cela, nous pouvons parler du rôle ambigu du contact au sol. A travers ces figures, nous comprenons mieux l’importance déterminante du sol, et pouvons apprécier les ambiguïtés particulières de son contact. Mais, le contact au sol est le résultat d’une interprétation sémantique de l’image. La représentation du sol étant absente, sa présence est déduite d’un autre élément plastique : les bases des volumes. Ce sont les lignes frontales ou obliques des bases qui dirigent notre lecture, et la vision que nous en avons suffit souvent à nous persuader d'un pourtant bien hypothétique contact au sol des masses. Ces lignes, selon l'interprétation que nous en faisons, sont donc à l'origine de notre perception d'une situation impossible ou ambiguë.
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