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Juillet 2013 UNE MINIATURE À SUPERPOSITION INVERSÉE Avec cette miniature française, nous avons un très bel exemple de superposition inversée. Ce principe plastique utilisé à dessein dans les figures dites impossibles au XXème siècle, a parfois été employé à des époques et dans des cultures diverses pour des fins qu'il est souvent difficile de cerner. Ainsi, plutôt que de superposition inversée, nous pourrions tout aussi bien parler de faux recouvrement. Le recouvrement étant un autre moyen plastique qui permettait aux systèmes de représentation archaïques de mettre en place une profondeur. Ainsi avec cette Scène de prothésis datant du VIème siècle avant J.-C.., le peintre de ce vase à figures noires crée un espace par le simple recouvrement des personnages et des objets. Ici, nul besoin de perspective, ni même d'étagement. Le sol étant en cette image représenté par une simple ligne, seul le recouvrement est à même d'établir un échelonnement des plans.
AUTRES TEMPS, AUTRES MOEURS Cette miniature européenne n'est pas sans rappeler une miniature indienne de Golconde présentée sur le site. Mais tandis que le miniaturiste français montre son incapacité à représenter un espace cohérent, l'indien utilise la superposition inversée pour évoquer, non sans humour, une mystique qui nous éloigne des contingences terrestres. Ici, le faux recouvrement peut laisser entendre que la femme en prière s'élève dans les airs, que sa méditation la fait entrer en lévitation.
BIBLIOGRAPHIE ICONOGRAPHIE
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