|
L'étoile constituée de parallélogrammes est une forme récurrente du décor géométrique de la mosaïque romaine. Bien que cela ne soit guère évident, nous avons là une figure réversible. Le pliage des branches pouvant tout aussi bien être perçu comme convexe que comme concave. En fait, il n'y a là rien de surprenant, puisqu'à choisir n'importe quelle paire de parallélogrammes, nous retrouvons à chaque fois et en toutes ces occurrences le Dièdre de Mach. Pourtant, la réversibilité de cette étoile là est certainement plus difficile à percevoir que celle des chevrons précédents. Les branches qui se dirigent vers les angles du cadre semblent être fermées par des carrés décorés d'entrelacs. En cela, une nouvelle interprétation voit le jour : quatre volumes conjoints par leur arête arrière se dirigeraient dans quatre directions opposées de l'espace. Cette étoile est ainsi beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. Nous avons tout d'abord une étoile plane, puis une autre concave et enfin une convexe, qui peut elle-même, en étant associée aux carrés, se transformer en un quatuor de chevrons divergents.
BONUS Rue d'Istanbul, automne 2013.

t, Dièdre, 1886. Dans : Beiträge zur Analyse der Empfindungen, 1886, éditeur G. Fischer, pages 87 & 97. Traduction française : L’analyse des sensations, 2000, éditions Jacqueline Chambon, page 197. ISBN : 2-87711-128-8 https://archive.org/details/beitrgezuranaly00machgoog/page/n110
RETOUR AU SOMMAIRE
RETOUR À L'ACCUEIL
|
|