Figure de Thiéry 1
Mosaique romaine avec motif de figure de Thiéry.
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Décembre 2004

AVERTISSEMENT

Je ne suis certainement pas le premier à avoir dit que la mosaïque romaine utilisait les illusions d'optique bien avant que les psychologues de la fin du dix-neuvième siècle s'en emparent. Ainsi, à la page 237 de son livre : L'art et l'illusion, Sir Ernst Gombrich avait déjà mis en parallèle la Figure de Thiéry, une mosaïque de la maison de Ménandre à Antioche et une nature morte de Picasso !
E. H. GOMBRICH L'art et l'illusion, bibliothèque des sciences humaines, Éditions Gallimard, Paris, 1971.
 

 

Avec ce décor, nous abordons la Figure de Thiéry, illusion d'un psychologue français, Armand Thiéry (1868-1955) qui a travaillé quelques années en Allemagne dans le laboratoire du professeur Wilhelm Wundt (1932-1920). Certains des losanges carrés semblent en effet la face commune de deux blocs antagoniques vus en plongée ou en contre-plongée quand ils sont dressés à la verticale, ou par le coté gauche ou droit lorsqu'ils sont disposés à l'horizontale. Telle la Figure de Thiéry présentée ci-dessous.

 

"Figure de Thiéry", figure réversible, 1895.

 

Pourtant, malgré les apparences et les dénominations, nous sommes encore tributaires du Dièdre de Mach. Les deux losanges accolés qui représentent les cotés longitudinaux de chaque bloc passent, selon le point de vue que nous choisissons, de la concavité à la convexité. En cela, la Figure de Thiéry peut être, elle aussi, considérée comme un développement ou une variante du Dièdre de Mach.

 

THIÉRY Armand, Figure de Thiéry, 1895.
Dans : Les Illusions dans la mesuration des directions des grandeurs et des courbures. Une question d'optique psycho-physiologique, dans : Revue néo-scolastique, 2ème année, N°8, 1895, pp. 358-384. (figure page 373)

 

 

 

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