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Pour faire développer la pellicule sur laquelle était fixée cette photo, j'ai dû, en bon citoyen économe de piles, jeter mon appareil jetable. Après avoir récupéré les photos, toutes censées être pour un motif ou un autre ambiguës, je suis tombé en arrêt devant cette image, me demandant l'équivoque raison pour laquelle j'avais bien pu la prendre. Je voyais bien le lieu où elle avait été prise (près du Plateau, ce centre d'art contemporain parisien mais surtout pas parisianiste, qui m'avait déjà permis de prendre un superbe cliché ensoleillé (suivre ce lien), mais ne souvenais plus de la raison qui avait pu aboutir à cette prise de vue. Je me suis donc raconté l'histoire suivante : "Tu as pris cette photo en raison du jeu, à la fois chaotique et rythmé, des obliques, ou pour le contraste des matières et des couleurs, ou bien encore pour les écritures colorées, joyeuses, libres, vivantes et antidémocratiques d'egos incertains et démesurés d'adolescents qui viennent donner un peu de vie à ce béton vieillissant et funèbre auquel ils sont obligés de s'adosser afin que les murs ne s'écroulent pas." Quelques semaines ou quelques mois plus tard, je repris ces photos dans le but de les scanner. Revoyant cette image, je fus encore et tout d'abord interdit, pour me rendre ensuite à l'évidence qui ne voulait plus, depuis bien longtemps, me sauter aux yeux : cette photo, prise sous cet angle là, est ambiguë et avait bien été prise dans ce but.
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