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DÉBUT DES AMBIGUÏTÉS SÉMANTIQUES INDÉCIDABLES. Voilà, tout est dit, il n'y a plus rien à ajouter : le monde est fini, clos, arrêté. Car ces deux panneaux ne sont pas là par hasard, qui viennent, sur cette grille en fonte d'un muret de la banlieue parisienne, rappeler au passant qu'un même objet peut, dans le réel, dire une chose et son contraire. Ainsi, la vie et la mort, le bien et le mal, l'ordinaire et l'extraordinaire, le masculin et le féminin ne sont que des points de vue sur le monde. Mais si nous connaissons bien cette vérité : à savoir que les idées découpent le réel en des systèmes rassurants d'oppositions binaires, nous oublions trop souvent que les deux branches d'une opposition peuvent, envers et contre toute notre volonté à différencier, distinguer et opposer, s'appliquer à un seul, même et unique, objet. En cela, et à regarder le monde du point de vue, soigneusement refoulé, de cette image : un être vivant est un mort en sursis, le malheur des uns fait le bonheur des autres, le mâle des uns est la femelle des autres, l'ordinaire du riche est l'extraordinaire du pauvre.
ADDENDUM
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