DESSINS

X

X

X

X

X

X

 

 

 

 

 

 

ANALYSES

X

X

X

X

X

X

 

 

 

 

 

 

precedent

TABLO

14

suivant
tableau des faux contacts retournables.



LES FAUX CONTACTS RETOURNABLES

Ce tableau prouve encore une fois que le faux contact nécessite la fermeture en boucle des éléments qui composent ses figures. Mais, nous allons voir que deux types de contact permettent cette fermeture, et que ces deux contacts aboutissent à des résultats sensiblement différents. Avec la Tripoutre et les figures du tableau n°8, la fermeture était obtenue par la continuité sans faille des blocs composant ces dessins. Nous avions là le "contact entre éléments". Mais ici, un deuxième contact doit être supposé pour que ces constructions deviennent impossibles dans l'esprit du regardeur : le "contact au sol". Car c'est en supposant que toutes les bases de tous les blocs sont en contact avec le sol, que nous obtenons une impossibilité spatiale. En revanche, à considérer que ces figures sont volantes (le sol n'étant pas matériellement représenté), ces images redeviennent possibles. Pour vous convaincre d'une interprétation que vous aviez pu ne pas deviner, il vous suffira de retourner votre écran d'ordinateur à 180°.

Ce faisant, vous comprendrez que ces figures dites retournables ne sont plus totalement impossibles. À les regarder dans le bon sens, vous serez maintenant devant une alternative : soit vous imaginer un sol et un contact au sol de tous les éléments qui en font des figures impossibles, soit vous supposez l'absence de sol ou ne serait-ce que l'absence de contact au sol de certaines bases pour obtenir des figures possibles. Nous avons donc là des figures ambiguës d'un type particulier en ce qu'elles nous demandent de choisir entre une version possible et une autre impossible d'une même image.

NOTA-BENE
Il est ainsi apparu en cours de travail que ces figures là ne relevaient pas du faux contact mais de l'alignement ambigu. Vous constaterez en effet que certaines lignes imaginaires reliant les bases des blocs nous incitent à imaginer des échelonnements incohérents. Il suffirait pourtant de bien peu de choses pour obtenir un faux contact sûr et irrémédiable : dessiner le sol et le contact au sol des bases, par l'intermédiaire des ombres portées. En cela, la frontière qui sépare l'ambigu de l'impossible tient souvent à bien peu de choses.

 

 

RETOUR AU SOMMAIRE

RETOUR À L'ACCUEIL

precedent suivant