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ANALYSE : "Croquis C2 du tableau 33 " Les colonnades des figures C2 et C3 vont nous permettre de faire la part respective de l’alignement et du contact équivoques. D’une figure à l’autre, nous passons en effet de trois blocs alignés et distants à cinq volumes à la contiguïté incertaine. La figure C2 ne connaît que l’alignement équivoque, puisque la continuité des arêtes des sommets de chaque colonne donne lieu à leur aplatissement illusoire. La figure C3 a beau associer toutes ses colonnes en un contact équivoque, elle n’en présente pas moins un alignement. En effet, à séparer ses colonnes, nous retournerions à l’alignement de la figure C2. Ce procédé rappelle d’ailleurs la règle de reconnaissance du contact et de l’alignement établie avec la figure B2 du tableau n° 31 : lorsque la perte du contact n’entraîne pas celle de l’ambiguïté, nous avons un alignement équivoque. Ici, l’élimination de la contiguïtés des blocs permet de conserver l’alignement. Il n’en demeure pas moins que le contact de la figure C3 est véritablement ambigu, puisqu’à supprimer l’alignement continu des sommets, nous conserverions le contact équivoque des contours. Pourtant, cette figure se distingue de la figure B2 du tableau n° 31. Alors que cette dernière était une figure multiple à alignement discontinu, nous avons maintenant la répétition d’une figure unique à alignement continu. À observer chaque colonne séparément, l’alignement équivoque reste seul en lice, tandis qu’à considérer la colonnade en son ensemble, le contact équivoque des contours fait jeu égal avec l’alignement continu des colonnes. Ainsi, en cette image, l’alignement concerne la figure unique de chaque colonne, tandis que le contact s’applique à la figure multiple de la colonnade.
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