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Croquis-35a2
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ANALYSE : "Croquis A2 du tableau 35 "

La figure A2 apporte plusieurs modifications à la figure précédente. Ainsi, le plan vertical de la colonne de gauche est maintenant découpé en trois morceaux. Mais ce découpage, de même que le changement d’orientation des plans laisse toujours dominer la vision d’un empilement vertical des volumes, car l’alignement vertical du côté gauche des trois supports arrive à contredire les diminutions progressives de taille. En revanche, le découpage du plan fuyant de la colonne de droite modifie la perception de ses blocs. C’est que nous ne pouvons plus concevoir leur support comme un trapèze rectangle dressé à la verticale. Ainsi, les masses de droite sont-elles encore plus dominées par l’éloignement. Le découpage du support nous incite maintenant à échelonner ses trois surfaces dans la profondeur de l’espace, au lieu de nous laisser la possibilité d’une orientation verticale. Mais, d’autres éléments autorisent encore l’empilement des volumes. Alors que la fuyante, qui relie les coins gauches des trois supports, persiste à éloigner les volumes dans la profondeur de l’espace, l’alignement de leur coin droit permet d’étager les blocs à la verticale. Pour se convaincre de l’importance de l’alignement des coins droits, il suffit de masquer la moitié gauche de cette colonne pour faire apparaître l’empilement des supports et des blocs.

Malgré son découpage en trois morceaux indépendants, le support de la colonne droite de la figure A2 conserve donc une part d’ambiguïté. Pourtant, les colonnes droites des figures A1 et A2 nécessitent maintenant des descriptions différentes. Alors que le plan sur lequel reposent les trois blocs de la figure A1 est à décrire en termes d’orientation, le découpage en morceaux du support de la figure A2 est à penser en termes d’échelonnement. C’est que, d’une figure à l’autre, nous passons de la continuité d’une surface réglant les rapports spatiaux des blocs qu’elle supporte, à la discontinuité de supports séparés et autonomes. Ainsi, la frontière qui sépare l’échelonnement ambigu (fig. A2) de l’orientation équivoque (fig. A1) est ténue : les conflits d’orientations relèveraient de la continuité des plans, tandis que les conflits d’échelonnements proviendraient de la discontinuité des surfaces. À accepter cette répartition, le type du conflit spatial découlerait des éléments plastiques utilisés. La figure suivante va pourtant nous montrer que les différentes lectures que nous faisons d’un même tracé matériel peuvent, à elles seules, nous faire passer d’un conflit d’orientations à un conflit d’échelonnements.

ADDENDUM
Pour une analyse plus récente (mai 2012) et beaucoup plus complète de ce croquis, voir un article consacré à la
Diminution de taille
 

 

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Cliquez sur ce lien pour découvrir la double page du carnet où figure ce croquis. En feuilletant le carnet vers l'avant ou vers l'arrière, vous pourrez découvrir des variantes, qui, en tant que variantes mineures, n'ont pas été intégrées aux tableaux de la classification, et n'ont donc pas donné lieu à analyse.

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