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"Croquis A3 du tableau 38 "
La figure A3 marque pourtant la suprématie des volumes majoritaires. La position des deux premiers cubes incite en effet le troisième à s’élever au-dessus de son socle. Bien que cette interprétation soit la moins logique, elle n’en est pas moins privilégiée. Le nombre d’alignements explique cette situation. Nous avons cette fois trois alignements concordants : celui de la base, du sommet et de l’arrière des cubes. Mais, la taille des volumes joue aussi un rôle, car l’éloignement du troisième cube serait facilité si sa taille était plus petite. Ainsi, la difficulté, que nous avons à concevoir un volume, dont la grosseur accrue contrerait sa diminution de taille due à l’éloignement pour le faire coïncider avec des cubes plus proches, nous incite à privilégier l’élévation en hauteur plutôt que la disposition en profondeur. Cette Lévitation s’appuie sur les ambiguïtés de taille, pour privilégier une des branches du conflit des relations spatiales. Cette apparente intrusion ne devrait pas en être une, puisque d’un point de vue plastique, la perspective sert tout autant à réguler les relations entre les éléments que leur taille réciproque. Force nous est donc de reconnaître que la perspective peine parfois à régler simultanément ces deux notions.
Vous pouvez consulter un article plus récent consacré aux Lévitations de papier, et un autre qui s'intéresse aux Lévitations du réel.
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Cliquez sur ce lien pour découvrir la double page du carnet où figure ce croquis. En feuilletant le carnet vers l'avant ou vers l'arrière, vous pourrez découvrir des variantes, qui, en tant que variantes mineures, n'ont pas été intégrées aux tableaux de la classification, et n'ont donc pas donné lieu à analyse.
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