|
"Croquis C2 du tableau 38 "
L’équilibre entre la frontalité et l’éloignement y étant mieux respecté, le deuxième Diamant (fig. C2) marque une régression. La diminution de taille semble être à l’origine de ce bouleversement, puisqu’une deuxième gangue, plus petite que la première, vient s’insérer entre les formes précédentes. Mais, cette diminution est ambiguë, qui peut tout autant signifier une diminution réelle de taille qu’une diminution illusoire due à l’éloignement. Ainsi, l’ambiguïté de taille vient une nouvelle fois modifier l’ambiguïté des relations spatiales. Tandis que les alignements parallèles des contours favorisent l’aplatissement de la figure, la diminution de taille joue le jeu de son approfondissement. Ce conflit des ambiguïtés repose encore une fois sur les bases, qui supportent l’ambiguïté de taille en même temps que l’ambiguïté d’espace. Les positions dans la feuille de la base du cube et du volume complexe enchâssé peuvent tout autant signifier leur lévitation, la hauteur au-dessus du sol, que leur étagement, l’éloignement dans l’espace. Nous retrouvons là le conflit de la hauteur et de la profondeur du Pont de B.. Mais, alors que le Pont utilisait une oblique imaginaire, qui reliait de manière discontinue le coin de ses piles, les Diamants se suffisent d’horizontales, frontales, continues et réelles. Nous aurons donc à revenir sur un phénomène, qui, en s’appliquant aux horizontales, aux obliques, et sans doute aux verticales, marque une faille structurelle de la représentation.
Vous pouvez consulter un article plus récent consacré aux Lévitations de papier, et un autre qui s'intéresse aux Lévitations du réel.
VOIR LE CARNET
Cliquez sur ce lien pour découvrir la double page du carnet où figure ce croquis. En feuilletant le carnet vers l'avant ou vers l'arrière, vous pourrez découvrir des variantes, qui, en tant que variantes mineures, n'ont pas été intégrées aux tableaux de la classification, et n'ont donc pas donné lieu à analyse.
RETOUR AU TABLEAU
RETOUR À L'ACCUEIL
|
|
