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"La peinture de "Marchés hollandais" au XVIIème siècle"

 


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Juin 2025

En 2010, je suis allé voir l’exposition L’âge d’or hollandais, de Rembrandt à Vermeer… à la Pinacothèque de Paris, lieu maintenant fermé depuis nombre d’années. En parcourant les salles, j’arrive devant la toile d’un peintre, que je ne connaissais pas, Emmanuel de Wiitte, toile représentant une scène de genre, dont j’ignorais jusqu’alors l’existence : un marché aux poissons. Bien qu’ayant déjà vu de nombreux chefs-d’oeuvre dans les salles précédentes, je fus arrêté dans ma déambulation. Cette scène de la vie quotidienne était obscène. Rien dans le catalogue, consulté plus tard, n’indiquait pourtant que ce tableau puisse être perçu ainsi.

Ce n’est qu’aujourd’hui, en 2024, que j’ai commencé à faire quelques recherches. En fait, cette problématique des allusions sexuelles dans certaines scènes de genre de l’époque était connue depuis longtemps. En reprenant des historiens d’art plus anciens, la spécialiste en la matière, Svletana Alpers, avait publié en 1988 son : The Fishmonger's Tale: Sex and Symbolism in Dutch Still Life Painting. Mais, ne maitrisant pas l’anglais, et ces livres n’étant pas traduits, je n’ai pu tirer profit des différents ouvrages consacrés à cette problématique. Seul le livre de Valérie Boudier, publié en 2010 (voir Biblio en bas de page), a pu m’apporter quelques informations. Malheureusement, son mémoire est consacré aux peintres d’Italie du nord qui ont repris ces scènes de genre flamandes en raison de leur succès auprès des princes de Crémone et de Bologne.

Pour moi, j’en resterai aux peintures flamandes et l’analyse ici proposée n’aura rien d’érudit et encore moins d’universitaire. Vous aurez à entendre le récit qu’un humain du XXI ème siècle porte sur des peintures d’un autre temps, peintures dont il ne connait ni les codes, ni la symbolique, ni le rapport entretenu par les gens de l’époque, qu’ils soient commanditaires, peintres ou connaisseurs, avec ces images. Mon propos sera d’essayer de comprendre comment la mise en scène plastique peut contribuer à la mise en place de l’obscénité, puis de voir si la psychanalyse ne peut aller plus loin qu’une simple liste de symboles sexuels utilisés pour en rendre compte.

LES PAGES

La première page sera consacrée aux "Marchés aux poissons" d’Emmanuel de Witte.

La seconde page évoquera les "Marchés aux poissons" de Joachim Beuckelaer.

La troisième page montrera des "Marchés aux volailles".

La quatrième page s'intéressera aux "Marchés aux volailles et aux légumes".

La quatrième page évoquera les "Marché aux légumes et aux fleurs".

Enfin, une cinquième page devrait s’intéresser aux "Boucheries", mais celle-ci ne sera sans doute pas écrite.

 

BIBLIOGRAPHIE

CATALOGUE D'EXPOSITION, "L’âge d’or hollandais, de Rembrandt à Vermeer…", Paris, Pinacothèque de Paris, du 7 octobre 2009 au 7 février 2010. ISBN : 978-2-35867-004-3
COLLECTIF, "The Erotics of Looking, Early Modern Netherlandish Art", 2013, Éditeur : John Wiley & Sons. ISBN : 9781118465257, 1118465253
ALPERS Svetlana, "The Fishmonger's Tale: Sex and Symbolism in Dutch Still Life Painting", 1988.
BOUDIER Valérie, "La cuisine du Peintre", Presses universitaires François-Rabelais, Presses universitaires de Rennes, 2010.
KAVELER E.M., "Éléments érotiques dans les scènes de marché de Beuckelaer, Aertsen et leurs contemporains", Joachim Beuckelaer. Le marché et la pièce de cuisine aux Pays-Bas 1550-1650, exh. Chat. Musée des Beaux-Arts de Gand (1986)18–26.

 

 

 

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