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Figures réversibles à superposition équivoque.



MES FIGURES RÉVERSIBLES PAR SUPERPOSITION ÉQUIVOQUE

Ce tableau marquait au tout début de la recherche le passage de l'impossible à l'ambigu. Après avoir vu le faux contact et la superposition inversée, ces deux moyens plastiques de l'impossible, nous abordions les situations spatiales ambiguës de la superposition équivoque. Mais, comme il a été dit précédemment, beaucoup de figures qui au départ étaient considérées comme impossibles n'étaient qu'équivoques. Les figures retournables (tableaux 14 et 16) et les figures retournées (tableau n°17) se sont en effet avérées être des alignements ambigus. Il n'en reste pas moins que la superposition équivoque poursuit dans le domaine de l'ambigu ce que la superposition inversée travaillait dans le champ de l'impossible.

Pourtant, la superposition équivoque se distingue de la superposition inversée. Comme son nom l'indique, la superposition inversée renversait l'échelonnement logique des éléments d'une figure en opérant des erreurs de recouvrement. Avec la superposition équivoque le problème est légèrement différent. Des plans ou des volumes se recouvrent toujours partiellement (et parfois même totalement), mais sans que nous puissions décider d'un échelonnement précis ou d'une orientation sure puisque ces deux informations spatiales prêtent à équivoque.

Ce tableau (hormis la rangée centrale) présente des figures réversibles. Ce type bien connu est particulier en ce que leur tracé superpose de manière totale et parfaite deux volumes différents aux contours pourtant semblables. Pour arriver à ce résultat, les figures réversibles opposent dans un même dessin et successivement, le dessus et le dessous comme le Cube de Necker (ci-dessous à gauche), ou le creux et le plein à la manière du Dièdre de Mach (ci-dessous à droite).


Cube de NeckerDièdre de Mach, figure réversible.

 

Toutes ces figures sont ambiguës du fait de l'incessant va et vient entre les deux interprétations de leur tracé que nous sommes amenés à opérer. Pourtant, certaines de ces images échappent à la définition classique des figures réversibles. Ainsi, la deuxième rangée confronte à l'intérieur d'une même image les deux orientations possibles du Dièdre de Mach. Plutôt que de nous laisser le soin d'imaginer la succession de l'alternative, ces figures nous imposent la présence simultanée et accolée de ses deux occurrences. Enfin les figures C3 et C4 vont plus loin que l'alternative habituelle, puisque la toute dernière offre une douzaine d'interprétations différentes de son tracé (voir les treize perceptions). Ce qui prouve, s'il en était besoin, que la réversibilité spatiale n'est pas une notion aussi simple que certaines figures connues pourraient le laisser croire.

 

 

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